Trail des Châtaignes

A J-3 avant la Saintélyon, il est temps de vous parler de ma petite virée sur le Trail des Châtaignes :

Sur le papier, ce trail automnal avait tout bon :
– un timing parfait, trois semaines avant la Saintélyon.
– une sortie « longue » mais pas trop non plus (31km).
– quasiment autant de dénivelé que pour la Saintélyon.
– la participation d’une fine équipe de traileurs du RMA.
– la possibilité de tester son équipement pour la course cible.

La théorie c’est bien joli mais quelques petits impondérables sont venus corser le tableau :
– l’incroyable concert de Kasabian prévu de longue date. Autant vous dire qu’en veille de course on a connu mieux. Cela m’a néanmoins permis de tester mon endurance debout 😉
– une nuit de quatre heures grâce à une jolie insomnie. C’était presque de la mise en condition pour la Saintélyon avec un vrai manque de sommeil.
– une météo dantesque (les mauvaises langues diront des conditions « bretonnes »). On signalera la pluie présente sans interruption sur la première partie de course suivie par une ou deux averses de grêle.
– de la boue à gogo sur tout le parcours mais quand on aime on ne compte pas 🙂

Alors maintenant que je vous ai brossé le tableau, qu’est ce que j’ai vraiment pensé de ce trail ?

J’ai tout simplement ADORE. Le Trail des Châtaignes était la meilleure thérapie dont je pouvais rêver pour me réconcilier avec mon mental. En effet les dernières courses auxquelles j’ai participé avant ma grossesse m’ont déçue. Entre accident de vélo, impossibilité physique de me mettre au départ du Swimrun d’Engadin et abandon trois mois plus tard à cause du froid, il y a eu une série noire de courses qui m’a fait beaucoup douter de mes capacités. Est ce que j’avais perdu le modjo ou tout simplement l’envie de m’accrocher ?

Et bien le Trail des Châtaignes m’a donné une belle réponse : le modjo est encore là. Il attendait juste les bonnes conditions pour refaire surface. Donnez moi de la boue, arrosez copieusement le parcours, lâchez moi sans partenaire et je redeviens la Carapapatte qui s’accroche, celle qui reste positive du début à la fin et profite du chemin.

Je n’ai pas fait un temps incroyable puisque je termine en 5h20. J’ai marché quand le terrain était impraticable et un peu bouchonné sur la première partie de parcours. J’ai aimé repartir sans me poser de question du ravito au 17ème kilomètre alors que nombreux sont ceux qui s’y sont arrêtés. J’ai renoué avec le plaisir du dépassement de soi en réussissant à accrocher un petit groupe sur le dernier tiers du parcours.

Le petit bémol, c’est mon pied droit qui me titille un peu. Le poids de la chaussure recouverte de boue bien grasse a créé une petite inflammation. Je vais donc le bichonner au maximum d’ici samedi, avec notamment un passage par la case cryothérapie et strapping.

On se retrouve la semaine prochaine !

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