Road to Nice – Episode 1

La discipline est le maître mot de ma préparation à l’Ironman de Nice.

En effet, en me lançant dans l’aventure du Triathlon XXL, je savais qu’il allait m’en falloir pour réussir à tout conjuguer : une vie de famille bien remplie, un nouveau travail dans un environnement stimulant et ce gros challenge sportif.

Alors depuis que je travaille avec mon coach, je suis sérieuse et je suis ses plans d’entrainement le plus rigoureusement possible. Parfois j’ai l’impression de ne pas en faire assez même si je m’entraîne quasiment quotidiennement sauf dans les semaines de récupération (sans doute la pression des réseaux sociaux). Parfois je m’interroge sur la raison de faire tel ou tel exercice, mais comme j’ai une confiance totale dans mon coach, je sais que le chemin que je suis en train de suivre est celui qui m’emmènera au départ de l’Ironman de Nice dans les meilleures conditions.

La discipline m’accompagne au quotidien. Il ne faut pas se poser de questions après avoir couché les enfants le soir et chausser le plus rapidement possible ses baskets pour effectuer sa séance de course à pied ou reprendre la voiture pour partir nager. Les rares fois où j’ai décalé un entrainement, j’ai passé le reste de la semaine à vouloir le rattraper. C’était totalement contre productif.

Et puis, vous le savez bien, on a souvent la flemme de débuter sa séance mais une fois lancé, on se dit que c’était exactement ce dont on avait besoin pour relâcher la pression et se sentir reboosté.

Cette longue introduction, pour vous dire que j’ai été sérieuse ces derniers mois. Je vous avais laissés en octobre après ma participation à Marseille Cassis. Entre temps, j’ai franchi quelques caps :

  • Mon challenge de l’automne était mon inscription à l’EnerGemTrail : un trail de 28km et 1900m de D+. Je crois que durant ces 5h15, je suis passée par toutes les émotions : de l’euphorie quand j’arrivais à débrancher mon cerveau et à me détendre pour descendre de façon plus souple (j’ai une marge de progression énorme en trail), de l’énervement quand mon cardio partait dans les tours et que je n’arrivais pas à relancer, et parfois aussi le sentiment d’être nulle et de ne pas me trouver à ma place. Mais au final, l’objectif pour moi était ailleurs, j’avais surtout envie de me prouver que je pouvais me réattaquer à de nouveaux défis et cette matinée sur les petits sentiers du massif de la Sainte Baume était un cadeau à moi même.

 

  • Début décembre, j’ai eu la chance de faire un stage de natation à Hyères. Entre moi et l’eau, c’est un peu spécial. Mes huit ans de natation synchronisée me permettent de me sentir à l’aise dans l’eau et de plutôt bien glisser. Par contre, je manque de technique pure et mes bras sont totalement inefficaces. Du coup, mon objectif était clair : travailler les bras et laisser les jambes (mon point fort en natation) aux vestiaires. Ce stage a été très fructueux. Nous étions en tout petit comité donc très encadrés (en plus par mon coach) et nous nous sommes concentrés sur les éducatifs sans vouloir « borner » à tout prix. Je n’ai pas eu de déclic à proprement parler pendant le stage mais je suis certaine que c’était l’étincelle dont j’avais besoin pour progresser à mon retour en bassin à Aubagne. Depuis ce stage, je suis très assidue à mes séances de natation avec le club de triathlon d’Aubagne (merci Brice pour tes précieux conseils) et nous avons créé une chouette émulation collective avec les garçons de la ligne d’eau 3 (Cyril si tu passes par là ;)) !

 

  • La période de Noël a été pour moi l’occasion de rentrer en Bretagne et de courir (j’étais motivée pour nager mais j’ai oublié ma combinaison de triathlon, c’est ce qu’on appelle un acte manqué). J’ai fait un peu de fractionné, je suis partie sur des séances plus longues avec l’idée de faire tourner les jambes, de prendre du plaisir et de redécouvrir ces paysages que j’aime tant. Nous avons aussi pu partager une session à deux avec C. C’est tellement rare que je me devais de le souligner. Cerise sur le gâteau, à la fin de notre fractionné, la petite commune de Lomner a tiré un feu d’artifice sur la mer dans la nuit noire. Instant suspendu.

  • Avec tout cela, il y a forcement un point qui fonctionne moins bien. Et pour moi, il s’agit du vélo. En effet, par facilité (organisation de la vie de famille, efficacité et optimisation du temps), je ne me suis entraînée que sur home trainer. Alors oui, je suis le type de nana capable de faire une séance de 3h sur HT. Je préfère clairement rouler dehors mais je ne m’en suis pas donnée les moyens. J’ai vraiment besoin de l’écrire pour prendre acte de ce problème et y remédier rapidement. L’avantage, c’est qu’il s’agit d’un faux problème car j’ai tout ce qu’il me faut ici pour rouler à l’extérieur : un vélo de route, les copains du club, une météo clémente et sans doute le plus important, un incroyable C. qui assure du tonnerre avec la team des minis à la maison.

 

La suite au prochain épisode.

Explore Outdoor.

 



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