Comment se préparer à une épreuve de SwimRun ?

Si vous ne connaissez pas le SwimRun, commencez par la lecture ce cet article.

Le binôme : le choix de votre co-équipier est l’élément le plus important de votre SwimRun. En effet des co-équipiers qui ont des objectifs qui diffèrent et c’est le meilleur moyen de gâcher cette belle expérience. Au moment de former votre équipe, il va donc falloir se poser les bonnes questions :

  • Quel est votre objectif principal ? Terminer la course en un seul morceau, découvrir une nouvelle région tout en se dépassant physiquement, ou plutôt terminer sur le podium ? Comme cette épreuve se fait à deux, il est primordial de s’aligner sur votre objectif avant le départ (et même avant votre inscription ;))
  • Avons nous le même niveau de course à pied et de natation ? L’idéal est d’avoir un niveau assez similaire dans les deux sports pour ne pas être « ralentis » par l’équipier le moins fort dans chacune des disciplines. Cependant, il existe aussi des astuces pour parer aux différences de niveau. Par exemple, si votre co-équipier est meilleur nageur que vous, c’est peut être l’occasion de vous relier avec un bout. Cela permettra à votre binôme de vous « tracer » la voie dans l’eau et vous aidera à avancer plus vite.
  • Avec qui avez vous envie de vivre cette aventure ? Le SwimRun est un expérience humaine très forte. Il y aura au cours de la course des moments difficiles mais aussi des moments de grand bonheur. Il faut donc être prêt à vivre intensément avec votre moitié du jour.
  • Avez vous confiance dans votre binôme ? Le SwimRun est avant tout une aventure dans des conditions climatiques parfois difficiles (notamment la température de l’eau). Votre binôme c’est aussi votre ange gardien. En cas de pépin, il doit être capable de vous porter assistance à tout instant.

Le matériel :

  • Combinaison : la combinaison néoprène est obligatoire. Elle assure votre sécurité dans l’eau en vous maintenant au « chaud » et en vous garantissant une certaine flottabilité. Il s’agit généralement de combinaisons de triathlon (plus fines et ayant une meilleure glisse que les combinaisons de surf). « Couper ou ne pas couper », telle est la question. Dans le SwimRun, deux écoles s’affrontent : ceux qui coupent leurs combi au dessus du genou (moi) et ceux qui refusent catégoriquement de toucher à leur « précieux » (mon binôme). En fait, il s’agit avant tout d’un ressenti personnel. Si vous aimez avoir de « l’espace » au niveau des articulations et que vous flottez plutôt bien en natation, une petite coupe s’impose. Par contre, si vous avez effectué un petit run avec votre combi et qu’aucun frottement n’est a signaler, gardez la intacte (surtout si vous êtes de nature frileuse). A noter également : il existe maintenant des combinaisons dédiées au SwimRun pourvues de deux fermetures éclair : la première dans le dos et la seconde au niveau du torse (cela facilite les transitions).

  •  Chaussures : Les terrains glissants et caillouteux que vous pourrez rencontrer durant votre SwimRun font privilégier les chaussures de Trail (pour leur aspect tout terrain). Celles de triathlon ont aussi fait leurs preuves (principalement pour leur légèreté). De mon coté, je suis une inconditionnelle de la collection Cascadia de la marque Brooks. Les Cascadia ne se « vident » pas aussi rapidement que mes Gel Noosa Tri de chez Asics mais elles assurent une bonne adhérence et ont une bonne flottaison. Un conseil, n’oubliez pas les chaussettes. Elles seront rapidement mouillées mais vous éviteront les frottements (notamment du sable).
  •  Plaquettes et Pull-Boy : Avec Lara, nous avions décidé d’être des SwimRunneuses minimalistes. Pour nous, pas de flotteur ni de plaquettes. C’est assez rare parmi les participants pour être noté. Nous pensions en effet que notre entrainement avec plaquettes était insuffisant pour que nos bras tiennent les 8km de natation. Nous avons la chance d’avoir des jambes qui « flottent » plutôt pas mal. Je vous déconseille de suivre notre exemple si la natation est votre point faible. Pour ma part, je souhaite inclure au moins les plaquettes pour les prochains SwimRun.

Le choix de la course :

  • le SwimRun est en train de se développer à vitesse grand V en Europe. Il existe des courses pour tous les niveaux : de la plus mythique OtillO en Suède, en passant par la Suisse avec Engadin SwimRun, par la Belgique avec Amphiman et bien sûr avec Troll Enez Morbihan en Bretagne.
  • Note : si vous cherchez la liste des SwimRuns, une page Wikipédia recense les principales courses. Attention l’inscription pour ces courses est maintenant prise d’assaut. Un conseil : soyez sur le site web de l’organisation dès l’ouverture des inscriptions.

Les entrainements :

  • L’entrainement peut se faire de façon individuelle pendant la majeure partie de votre préparation.
  • Natation en piscine et en eau libre conseillée (on perd vite ses repères en milieu naturel)
  • Course à pied régulière avec si possible un peu de Trail pour s’habituer aux terrains accidentés).
  • Il sera aussi important de prévoir quelques entrainements plus longs avec votre binôme pour vous habituer à courir et à nager à deux. Le plus difficile reste la natation car la communication avec votre partenaire est plus restreinte qu’en course à pied. Vous pourrez également travailler vos transitions (enlever ou non le haut de sa combinaison pour les longues portions de course, aider son partenaire à fermer sa combi,…)
Le mot de la fin : le SwimRun est une incroyable aventure dans des paysages à couper le souffle, alors surtout n’oubliez pas d’ouvrir grand les yeux et de vous amuser 🙂

 

 

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