Une sortie hivernale ?
Vous l’avez sans doute remarqué dans mon dernier article (ici), en cette période de l’année, la grande majorité de mes entraînements se passent malheureusement en intérieur (Home trainer, piscine et renforcement).
Alors pour continuer à penser et rêver Outdoor, je vous propose aujourd’hui une sortie cinéma et une sortie théâtre qui m’ont beaucoup plu :
I. L’Ascension
Cette comédie réalisée par Ludovic Bernard raconte comment Samy, un habitant de la Courneuve joué par Ahmed Sylla, décide de s’attaquer à l’ascension de l’Everest sans aucune connaissance de l’alpinisme ni préparation physique.
Ce film est un super divertissement. Les images de montagne tournées au Népal sont magnifiques. L’équipe de tournage aura tout de même grimpé jusqu’au camp de base de l’Everest pour réaliser ce film. On ressort de la salle avec des envies de grands espaces, de dépassement de soi et surtout de très bonne humeur.
Les passionnés de hautes montagnes seront certainement quelque peu frustrés : la fameuse ascension semble un peu trop facile à réaliser. On pourrait presque croire qu’il s’agissait « seulement » de grimper un 4000m. Le propos du film était évidemment autre part : rêver de l’impossible et le réaliser.
A mon retour du cinéma, je me suis jetée sur le livre qui a inspiré cette comédie : « Un tocard sur le toit du monde » écrit par Nadir Dendoune. La réalité de cette incroyable aventure diffère de la fiction. S’il est vrai que Nadir a bidonné son CV d’alpiniste pour participer à cette expédition, il est cependant un sportif accompli (tour du monde en vélo) aux capacités d’endurance largement supérieures à la normale. Ce récit permet de le suivre dans son incroyable ascension mais aussi dans son cheminement identitaire.
A voir en salle : L’Ascension de Ludovic Bernard
A lire : Un tocard sur le toit du monde de Nadir Dendoune aux éditions JC Lattès.
II. La tragédie du Dossard 512
Cela faisait un certain temps que nous avions entendu parler de ce one man show. Très tôt plébiscité par la communauté des runners (du coureur du dimanche à l’ultra traileur), le public de ce spectacle s’est rapidement élargi. Nul besoin d’être un mordu de course à pied pour passer un excellent moment en la compagnie de Yohann Métay.
Dans cette pièce, Yohann nous raconte sa folle participation à l’Ultra Trail du Mont Blanc (UTMB). De son « entrainement » pendant les mois qui précédent la course, en passant par les hallucinations de marmottes jusqu’à la ligne d’arrivée, c’est tout l’univers de la course à pied qui défile.
Le rythme de ce one man show est aussi intense que celui de l’UTMB. Les répliques sont cinglantes, les rires des spectateurs ininterrompus et certaines références déjà cultes : que celui qui n’a jamais utilisé la crème Nok pour soulager ampoules et autres frottements lève la main.
Mon passage préféré reste celui où Yohann interprète les différentes parties de son corps : cœur, cerveau, muscle. J’ai pensé au dessin animé que nous regardions enfants, « Il était une fois… la vie, » dans lequel les mécanismes du corps humain étaient joués par plein de petits personnages (globule rouges et autres enzymes). Avec Yohann, on visualise de façon très nette une petite armée de soldats dans nos muscles ou un cœur chef d’orchestre de la machine qui donne le bon tempo.
A voir au théâtre Tristan Bernard jusqu’au 29 avril : La tragédie du dossard 512 de Yohann Métay.
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