Ushuaia  :  l’Autre Finistère

Peut être que pour vous, le mot Ushuaia :

  • Vous évoque l’émission nature et adrénaline de Nicolas Hulot des années 90.
  • Vous fait penser à une végétation luxuriante avec une femme qui prend sa douche sous une casacade (merci la publicité).
  • Rime avec un petit village perdu au bout du monde mais sans intérêt majeur (dixit certains commentaires de voyageurs blasés).

Ushuai, c’est un nom mythique, présent dans l’imaginaire de nombreuses personnes mais pas si facile à appréhender. Nous étions venus avec pleins d’images et d’idées en tête et nous avons été ravis de nos deux journées passées au bout du monde.

Pour vous rendre à Ushuaia, vous avez deux possibilités : le bus ou l’avion. Nous avons choisi la première option, soit 11h/12h de bus au départ de Punta Arenas au Chili, passage du détroit de Magellan en ferry et de la frontière avec l’Argentine (de façon plus ou moins chaotique).

Les heures de bus en valent la chandelle. La dernière demi heure de trajet vous fait passer un col entre les montagnes où l’on peut même observer des barrages de castors. Les montagnes laissent ensuite place au canal de Beagle et à la petite ville d’Ushuaia.

Nous avons attaqué la découverte du « bout du monde » avec une journée de rando dans le Parc National « Tierra del Fuego ». Le parc se trouve entre mer et montagnes et vous permet de découvrir la côte maritime, d’observer un barrage de castors (véritable fléau dans la région car ils noient petit à petit les arbres de la vallée) et de faire l’ascension du Mont Guanaco quand le temps le permet.

Pour notre part, nous avons eu le droit à un déluge en milieu de journée qui a bouché la visibilité. Nous nous sommes donc rabattus sur les réalisations des castors (qui n’ont pas montré le bout de leur nez).

La seconde journée fut maritime. Nous nous sommes rendus sur le port d’Ushuaia pour attraper un des bateaux qui circulent sur le canal de Beagle. Au programme, découverte d’une colonie de lions de mer, du phare du coin et micro ballade sur une petite île pour profiter du paysage.

Le paysage était à couper le souffle. Par ici, une montagne enneigée, de ce côté l’eau glaciale mais cristalline du canal, et en face de nous la sauvage île Navarina.

Je ne nous pouvais finir cet article sans un petit clin d’oeil aux bretons  :  à Ushuaia, nous avons trouvé l’Autre Finistère… C’est donc tout naturellement que nous vous conseillons comme bande son pour cet article la chanson éponyme du groupe Les Innocents.

Explore Outdoor.



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